Entrevue avec Thibauld de Chandos Penthièvre, tête de liste DEPART et nouveau Bailli d'Anjou :
Le Petit Saumur Roi : C’est la première fois que vous vous présentez en tant que conseiller ducal, tête de liste qui plus est. N’avez-vous pas eu peur d’arriver dans un monde inconnu ?
Thibauld de Chandos-Penthièvre : Pourquoi aurai-je peur ? Telle est la question que je ne peux m'empêcher de me poser. Je ne pense pas avoir peur d'arriver dans un monde inconnu tout simplement parce qu'il ne m'est pas si inconnu d'une part. J'ai grandi au milieu de conseillers ducaux, j'ai été élevé par une duchesse, par un oncle duc. Mes cousins ont pratiquement tous occupé une fonction ducale. On peut donc dire que j'ai grandi dans le milieu même si je n'ai jamais vraiment été au cœur de l'action j'ai pu apprendre en observant et en écoutant autour de moi. D'autre part, je ne suis pas le premier homme à arriver pour la première fois dans un conseil ducal. Je dirai même que tout le monde vous y compris est passé par là et il ne me semble pas que quelqu'un en soit mort. Il faut bien commencer un jour. Dans ce conseil je ne suis pas le seul dans ce cas. Nous sommes quelques uns à être tout nouveaux, ça peut aider pour le moral. On pourra se soutenir en cas de problème mais il n'y a aucune raison pour qu'il y en ai. Quand on décide de se présenter à une élection, en tête de liste et dans le but de devenir duc, avons nous le droit d'avoir peur ? Je ne pense pas.
Le PSR : Votre liste DEPART a récolté 45% des voix. Est-ce pour vous une réelle victoire ou une défaite ?
T. de C.-P. : En effet ma liste a fait un score de 45 %. Je crois que ce n'est pas mal du tout pour un premier score et que nous pouvons nous en féliciter. Il est évident que nous courrions pour gagner et que nous aurions aimer faire un résultat supérieur à 50 % mais comme dans toute élection il faut un perdant et un gagnant et cette fois c'est nous qui avons perdu. La liste en face était une liste de qualité qui avait déjà fait ses preuves dans le conseil précédent et composée par des gens de qualité. Ils méritaient donc tout autant que nous de gagner. Je ne crois pas non plus que ce soit une réelle victoire puisque nous n'avons pas gagner mais ce n'est pas non plus une défaite dans le sens où nous nous sommes bien défendus jusqu'au bout et que pour un premier score nous nous en sortons pas mal du tout. Un prochaine fois nous ferons mieux. Au final, il s'agit donc d'une petite victoire. Il ne faut pas que nous oublions les 45 % des électeurs qui nous ont fait confiance et que nous devons représenter jusqu'au bout.
Le PSR : Vos colistiers élus au conseil sont ils satisfaits des postes qui leur ont été attribués ?
T. de C.-P. : Mes colistiers comme moi même ne sommes pas au conseil pour être satisfaits mais pour nous acquitter d'une mission. Cette mission c'est gérer les affaires de l'Anjou pendant 2 mois. Le découpage des postes n'est pas là pour nous plaire mais pour être efficace avant tout. La duchesse a néanmoins essayé de pourvoir les postes en respectant le désir des gens, ce qui est bien normal et je dois dire que c'est plutôt une réussite. Globalement tout le monde se satisfait de son poste et le conseil va donc pouvoir fonctionner dans de bonnes conditions. Bien sûr, il est évident que contents ou pas contents il en aurait été de même. Dans la vie on ne fait pas toujours ce qu'on veut c'est bien connu. Quand on prend un engagement politique on s'expose à se retrouver dans une situation qui ne nous plait pas mais ça fait parti intégrante des contreparties du métier. On ne peut pas prendre que les avantages, il faut aussi prendre les inconvénients si on veut réussir. On a quand même essayé de limiter les désagréments parce qu'il est vrai qu'il est quand même bien plus agréable de travailler dans une situation confortable et dans une bonne ambiance.
Le PSR : Vous avez reçu le poste de bailli, est ce que vous aviez espéré ? Si non, allez vous tout de même faire votre travail avec bonne volonté ?
T. de C.-P. : J'ai en effet reçu le poste de bailli. Comme je l'ai expliqué juste avant, je ne suis pas au conseil ducal pour être content. J'aurai pour ma part préféré être prévôt mais la duchesse a jugé que la dame Gwen serait plus apte à cette mission. Elle a ses raisons et je ne peux que me complaire de la fonction que j'occupe au sein du conseil. N'oublions pas que je suis le perdant de cette élection. Je ne vais pas pleurer parce que je n'ai pas ce que je veux. Ces caprices sont dignes des enfants capricieux pas d'un candidat au trône d'Anjou. Gardons quand même à l'esprit que le premier poste que je briguais dans ces élections était celui de duc. J'ai perdu mais ce n'est pas pour autant que j'ai pleuré ou que j'ai fait des pieds et des mains pour être élu duc par le conseil. Je n'ai essayé de corrompre personne, je n'ai menacé personne alors que j'aurai pu le faire. Avec de l'argent tout s'achète mais ça n'a aucun sens. Oui je vais faire mon travail avec bonne volonté parce que je garde quand même à l'esprit que 45 % des angevins m'ont fait confiance et que je n'ai pas le droit de les décevoir. C'est pour l'Anjou que je suis candidat, par pour ma couronne personnelle.
Le PSR : Votre colistier Killijo de Dénéré a démissionné à peine élu, pensez vous que cela résulte d’une d’ores et déjà mauvaise entente au sein du conseil ?
T. de C.-P. : Killijo de Dénéré a démissionné et il avait des raisons qui lui étaient propres. Sa démission n'engage que lui et provient d'une décision purement personnelle. Il n'a pas souhaité poursuivre l'aventure c'est son problème. Il s'est justifié et sa démission a été acceptée. Non cela ne résulte pas d'une mauvaise entente au sein du conseil pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas de mauvaise entente au sein du conseil. Il a pu y en avoir par le passé mais par chance pas cette fois et nous veillerons à garder la cohésion actuelle jusqu'au bout du mandat. Killijo avec des différents avec la duchesse qui lui était personnel et qui remontait justement aux mandats précédant. Cela n'engage donc absolument pas la liste DEPART qui a préféré s'abstenir sur le sujet. Killijo n'a peut-être pas pris le temps de discuter et il a démissionné. Ma foi c'est fait, c'est fait. Un autre de nos colistiers, le sieur Maximatorus de la ville de Craon s'est empressé de le remplacer et les choses on repris leur cour normal.
Le PSR : Aux élections précédentes, on a pu voir que la tête de liste ayant perdu les élections avait refusé de cohabiter, faisant preuve d'une manifeste mauvaise volonté dans l'exercice de sa fonction de conseillers : pensez vous agir à l’opposé et travailler en cohabitation ?
T. de C.-P. : Dites moi ce qu'il a gagné à refuser de cohabiter ? Il me semble qu'actuellement il court la Touraine suite à la sentence de bannissement que vous avez prononcé à son égard. Son comportement au conseil était immature et indigne de son rang. Il a mal agit et il a payé pour cela. Ce n'est pas en réagissant ainsi qu'on dévient duc d'Anjou. Au contraire. Sa carrière s'arrête là où elle avait commencé et c'est bien fait pour lui. Quand on s'amuse à faire n'importe quoi on récolte ce qu'on à semer à savoir la misère. Cette personne s'est montrée particulièrement mauvaise dans l'application de sa fonction, elle s'est permise d'être impolie et de mauvaise fois avec la duchesse alors que la coutume stipule que c'est interdit, elle s'est fait bannir. Quoi de plus naturel. J'agirai totalement à l'opposé de ce que je considère comme un comportement puéril et enfantin. Vous voyez, vous me demandiez si j'avais peur tout à l'heure mais quand je vois ces choses qui pourtant viennent d'un habitué du conseil, je me dis que je n'ai absolument aucune raison de me faire du soucis pour la simple et bonne raison qu'en commençant à peine je me sens déjà plus haut que ça.
Le PSR : La Duchesse Salebete de Kreneg Monfort a été reconduite dans ses fonctions, la croyez vous capable d’accomplir brillamment ce second mandat ?
T. de C.-P. : Bien entendu. Je suis absolument certain que la duchesse Salebete saura une fois de plus mener la barque et nous serons là dans le sens du courant pour l'aider dans sa démarche. La duchesse nous a déjà montré par le passé de quoi elle était capable et je ne doute plus une seconde de ses capacités à recommencer. La mission des 11 conseillers angevins, du chambellan et du représentant angevin au Ponant est de tout faire pour que son règne soit glorieux car si le règne est brillant ce sera le signe que l'Anjou va bien et c'est ça le plus important au final. Ça ne sert à rien de se targuer de couronne, de titre et d'honneur si on a pas la satisfaction d'avoir apporter notre pierre à l'édifice. Cette pierre on l'apporte en tant que duc, au grand jour. On y gagne le prestige personnel en prime mais avant d'en arriver là il faut passer par l'ombre. En fin de compte ça ne change pas grand chose. Je crois que ceux qui font tout pour entacher les règnes des autres sont ceux qui ont peur de faire moins bien et de se faire voler toute la gloire. D'un part ça prouve qu'ils ne concourrent que pour leur ambition personnelle et d'autre part c'est le signe de leur incompétence qui les oblige à saboter le travail d'autrui pour pouvoir se satisfaire du leur alors qu'il est tout à fait concevable pour moi d'aider la duchesse Salebete à faire en sorte que son mandat soit brillant sans que rien ne m'empêche à moi tour de faire aussi bien voir mieux après. Tout n'est que la continuité des choses. Il est évident que ce qui est fait maintenant ne sera plus à faire mais il y a tant encore à réaliser.
T. de C.-P. : Je crois avoir déjà partiellement répondu à cette question dans ma réponse précédente. Oui je me représenterais aux prochaines élections ducales. Je n'ai pas peur de le dire. Nous allons apporter des modifications à notre programme pour qu'il soit encore meilleur. Je ferai en sorte d'avoir la meilleure équipe pour l'Anjou en reprenant des membres actuels et en faisant venir de nouveaux visages. Ce sera une liste plus finie que la dernière fois. Plus sure, plus solide. Plus mure également. C'était la première fois que DEPART se montait, nous ne nous connaissions pas. Certains, moi le premier manquions d'expérience. Dans deux mois nous aurons su corriger nos erreurs et pallier à nos défaut . Nous serons prêts. Ce n'était pas le cas à ces élections. Rendez vous dans deux mois après bien du chemin.
Le PSR : Quelle sera la ligne de conduite de votre liste sous le règne de la Duchesse Salebete ? Quel point spécifique du programme comptez vous mettre en place malgré votre défaite ?
T. de C.-P. : J'ai le droit de mettre en place mon programme ? C'est vrai ? Il faudra que je revois ma ligne conduite alors. Je pense que nous allons commencer par mettre en place celui de la duchesse mais il est évident que si l'occasion se présente pour nous de concrétiser notre vision des choses nous ne la manquerons pas. Ce sera l'avenir du conseil qui nous le dira. Pour le moment commençons par mettre en place celui des vainqueurs, nous verrons bien si il reste de la place pour le notre. Il n'y a aucune point spécifique que je compte mettre en place. Ils sont tous spécifique et ce ne serait que de moi je les mettrai tous en place. Ce sera donc si l'occasion se présente comme je viens de vous le dire.
Voilà je crois avoir répondu à toutes vos questions. J'espère n'avoir rien oublié et surtout que vous avez tout compris.
Entrevue réalisée par Estrella Iona de Valfrey.
Entrevue avec Sa Grâce Salebete, tête de liste LMPA et Duchesse d'Anjou:
Le Petit Saumur Roi : Votre Grâce, vous voilà aujourd'hui reconduite dans vos fonctions de duchesse, toutefois les résultats de LMPA ont été moins bons que ceux de l'élection précédente, pensez vous en cela que votre victoire, bien qu'elle se soit accompagnée d'un nombre de siège majoritaire, soit réellement totale ?
S.G. Salebete : Oui, elle l'est! Pourquoi? Et bien je pense que ça a été assez clair que ce soit mes colistiers ou même moi, nous ne nous sommes pas investis à 100% par rapport à la dernière campagne électorale, je veux dire que nous n'avons pas été défensif du tout, nous étions encore en fonction et préférions privilégier nos responsabilités au sein du Duché, mais cela ne nous a pas empêché de gagner pour autant. Imaginez un peu si nous avions eut plus de disponibilités et que nous ayons lancé notre « machine a broyer électorale », sans compter que nombre de nos partisans étaient absents de l'Anjou durant les votes, donc cette petite baisse de 3% ne nous traumatise pas plus que ça. Elle est normale et logique.
S.G. Salebete : Dans l'ensemble je pense avoir été assez juste, la répartition, malgré notre victoire écrasante, c'est faite de façon équitable, en fait chaque conseiller a eu le choix de son poste que j'ai octroyé dans la mesure du possible, à part Sir Kirke mais bon je lui ai expliqué le pourquoi, il a compris et puis ce n'est pas évident non plus il y a tout de même 7 brillants membres de ma liste au sein du CD!
Le PSR : Il est est vrai mais on aurait pu penser que vous réserveriez certains domaines à la liste perdante étant donné qu'elle représente tout de même 45 % de l'anjou alors que vous gardez sous le contrôle de LMPA les principaux pouvoir du Duché.
S.G. Salebete : Il faut que vous sachiez, Théophraste, que même si j'avais donné les postes à la liste adverse de par le fait que je sois Duchesse et par la coutume de ce fait je contrôle l'économie, l'armée, la justice. Au final cela n'aurait rien changé. Et puis, je vais vous avouer qu'une fois les élections passées ,je ne nous vois plus comme des opposants mais comme un tout qui travaille de concert pour notre duché après et bien si ceux de l'autre liste le voient autrement c'est dommage, enfin pour le moment je ne pense pas que ce soit le cas, l'avenir nous le dira.
Le PSR : Justement, il s'agit d'un conseil, mais vous avez aujourd'hui deux programmes, deux courants d'idées. Dès lors omptez vous ignorer le programme et les idées de DEPART ou comptez vous chercher un compromis entre les deux programmes ?
S.G. Salebete : Alors, déjà nous allons commencer à travailler sur notre programme comme vous avez vu nous avons des projets a finaliser mais bon justement si j'ai la coopération de tous les conseillers ce qui semble se faire a l'heure actuelle et bien nous avancerons vite et si il nous reste du temps nous étudirons le programme de l'autre liste et verrons ce qui est possible de faire ou pas.
Le PSR : Quels sont toutefois les points que vous vous attacherez à développer le plus tôt possible ? Mes oreilles se sont déjà glissées à plusieurs endroits et j'entends par exemple déjà parler de refonte de l'ambassade.
Le PSR : Sur le plan économique, vous parlez d'augmenter le prestige angevin : Pourquoi ? Et pourquoi maintenant ?
S.G. Salebete : Là dessus nous allons étudier à voir comment l'instaurer si c'est possible
En fait le prestige est très important pour le fonctionnement du Duché entre autre, cependant nous devons étudier le projet dans son ensemble aussi, car qui dit prestige, dit aussi mettre au chômage certains des érudits donc...ce sera étudié au conseil ducal avant de prendre une décision définitive.
S.G. Salebete : A vrai dire, les mairies ont déja ce priviliège mais bizarrement, les maires ne s'en servent pas, je pense qu'il est logique qu'un maire ai la possibilité de choisir ce qui est bien pour son village et puisse se différencier aussi des autres villages angevins que ce soit au niveau des embauches ou de l'économie.
Le PSR : Je comprends tout à fait votre point de vue, d'ailleurs en parlant de politique locale il faudrait que nous parlions de Saumur *hum* Enfin nous ne sommes pas là pour ça. Merci de votre temps et d'avoir répondu à nos interrogations, en tout cas. Je vous souhaite bon courage pour les deux mois à venir.
Entrevue réalisée par T.A. de Reikrigen Penthièvre.
